Jour 17

Jour 17 : réveil 9h, pour une nouvelle journée de travail qui s’annonce intense. Je m’aperçois que cela fait deux jours que les poissons d’avril ont pris le dessus, dans ce journal, sur la narration de mes journées de labeur. C’est tout moi, humble et modeste, passant sous silence le mal que je me donne à contribuer, par mon travail, à l’intérêt général, et mettant plutôt en avant quelque futilité pour détourner pudiquement l’attention.

Aujourd’hui, c’est Friday wear. Comme le télétravail et l’absence de visioconférence m’ont conduit à adopter un style casual toute la semaine, il faut bien que je trouve un moyen de me démarquer. Je décide donc de travailler en pyjama.

En marge de la pause déjeuner, je relis « Elle m’appelait… Miette ». Grand moment d’humanité, sans fausse pudeur. Si j’ai le temps, j’en ferai une fiche de lecture.

L’après-midi, je reçois un message m’informant que la finalisation des formations en ligne constituera un objectif d’intéressement. Riche idée en ces temps de confinement !

Force est de reconnaître que la reprise de l’activité a remis un peu d’ordre dans une hygiène de vie qui commençait à partir un peu dans tous les sens. Je ne fais plus qu’une heure de sieste par demi-journée. Par égard pour mes collègues, et pour la première fois depuis le début de ce confinement, je me suis coupé les ongles de pied. Je mange à nouveau des fruits et légumes (essentiellement des bananes et des pommes de terre). Une renaissance, en quelque sorte.